Comment éviter de procrastiner quand vous avez des tendances perfectionnistes

Vous prenez la résolution d’éviter de procrastiner chaque lundi.

Mais connaissez-vous ces situations où vous passez un temps considérable à peaufiner un aspect de votre travail au point d’abandonner avant la fin ?

Ou cette tentation de scroller vos réseaux sociaux dès la première difficulté ?

Et avez-vous remarqué, que quand les choses se compliquent, cette tendance est plus que jamais présente ?

Si vous vous définissez comme perfectionniste alors la procrastination doit être un de vos symptômes.

On confond, souvent, procrastiner et manquer de motivation.

Quand on procrastine, ce n’est pas la motivation qui nous fait défaut, mais le manque de clarté sur notre objectif.

Pourquoi procrastiner?

La procrastination est souvent une conséquence directe de nos émotions.

Quand la réalisation d’une tâche nous procure un inconfort, nous avons tendance à l’éviter.

Notre cerveau est ainsi câblé, pour des raisons évidentes de survie, on recherche le plaisir en évitant la souffrance.

Quand on a peur du jugement des autres, on évite de s’y confronter juste en évitant de faire.

Quand on a un penchant perfectionniste, cette tendance à procrastiner se justifie par la volonté de produire un travail parfait.

Par exemple, si je dois rédiger un article sur ce blog.

Procrastiner revient à passer des heures à choisir des images et une typographie sans avancer sur le fond.

Ou peut-être encore me documenter pendant des semaines sans écrire un mot.

Parfois, quand l’anxiété est présente, on peut avoir tendance à la compenser par la procrastination.

C’est ainsi qu’on remet au lendemain des tâches plus ou moins importantes.

Ou alors on repousse sans cesse nos dates limites.

Et on finit par culpabiliser car on pense manquer de motivation.

Comment éviter de procrastiner ?

Beaucoup de perfectionnistes pensent manquer de motivation alors qu’en réalité, c’est la clarté qui leur fait défaut.

La première astuce pour lutter contre la tendance à procrastiner est de clarifier ses objectifs.

Ce n’est jamais évident de savoir où et quand focaliser son attention pour passer à l’action.

Et on finit souvent par attendre LE moment idéal pour avoir de l’inspiration.

Le moment parfait pour progresser ou tout simplement faire ce qui doit être fait.

Pour éviter de procrastiner, il est important de clarifier les objectifs.

En ayant des tâches précises à exécuter.

Ensuite, prendre conscience de nos émotions notamment celles liées à la peur du jugement.

Comme souvent, quand on est perfectionniste, on a peur du regard des autres.

Le regard extérieur sur nous-mêmes ou sur notre travail est source de peur et d’anxiété.

Quand on procrastine, on reporte cette échéance d’affronter le jugement extérieur.

Et on se fige dans un auto-jugement souvent plus dur et moins bienveillant.

Enfin, mettre en place des habitudes pour éviter de procrastiner

Quand on crée des habitudes, elles nous permettent de déclencher le mode « pilote automatique ».

Ainsi, faire ce qui doit être fait sans rentrer dans une spirale de questionnements et sans permettre au doute de s’installer.

Pour écrire régulièrement sur ce blog, j’ai installé deux micro-habitudes qui me permettent, quoi qu’il arrive, de publier un article chaque lundi.

La première habitude consiste à me fixer une limite temporelle pour avancer dans la rédaction (en 1 heure, je produis 80% du contenu).

La deuxième est de définir un créneau fixe (le matin après ma routine matinale).

Quand on ne se laisse plus le choix avec des limites dans le temps et des habitudes fixes, on met fin à toute distraction.

Notre cerveau n’aime ni l’inconfort ni le manque de clarté.

Si nos propres objectifs ne sont pas clarifiés.

Ou quand on ne sait pas ce qu’on doit faire.

Ou biene pourquoi on fait les choses.

Parfois quand le perfectionnisme s’en mêle, procrastiner devient une façon de compenser nos émotions désagréables.

Il devient nécessaire de marquer une pause pour gagner en clarté sur nos objectifs.

Mettre en place un système d’habitudes et d’actions minimales pour reprendre confiance.

Et arrêter de douter.

Aussi, prendre conscience des émotions désagréables comme le stress de ne pas y arriver ou la peur du jugement.